Consentement, éthique, soins et santé

Consentement, éthique, soins et santé

L’article de la santé publique explore la notion de consentement au-delà de la sphère de la sexualité, en mettant en lumière son importance dans la relation de soins ainsi que dans divers autres domaines. Il analyse les conditions nécessaires pour obtenir le consentement éclairé des personnes avant tout geste ou acte, en mettant l’accent sur la nécessité de prendre le temps de construire ce consentement tout au long du processus de consultation et de soins.

Le consentement, considéré comme une exigence éthique, touche divers aspects de la vie, tels que la vie affective et sexuelle, la contraception, l’interruption volontaire de grossesse, les consultations médicales, les actes médicaux intimes, la fin de vie, etc. Il s’agit d’une décision résultant d’une délibération avec l’autre et d’une décision intérieure, reflétant des tensions entre liberté et contraintes, adhésion et tolérance. Le consentement est également lié aux caractéristiques sociales des individus et aux rapports de pouvoir, ce qui lui confère une dimension politique, morale et sociale.

Dans le domaine de la santé, le consentement est défini légalement comme devant être « libre et éclairé », basé sur une information compréhensible et loyale. La loi impose aux professionnels de la santé de fournir toutes les informations nécessaires pour permettre aux patients de prendre des décisions éclairées sur leur parcours de soins. Cela nécessite une adaptation de la manière dont les soignants abordent le consentement, en reconnaissant le déséquilibre de pouvoir entre le patient et le professionnel de la santé.

L’article souligne que le temps nécessaire pour obtenir le consentement est souvent limité, posant un défi pour les professionnels de la santé. Les différents articles du dossier abordent diverses situations où le consentement est en jeu, notamment les touchers vaginaux et rectaux, l’interruption volontaire de grossesse, les consultations gynécologiques pour les femmes en situation de handicap, et les soins en milieu fermé tels que les établissements psychiatriques, les prisons et les cas d’obligation de soins.

Le dossier aborde également des questions liées aux personnes vulnérables, comme les mineurs et les migrants, ainsi que le consentement en fin de vie. Il met en évidence la nécessité d’une communication approfondie avec les patients et d’une compréhension éthique pour les professionnels de la santé. L’objectif est de créer une alliance thérapeutique spécifique et unique avec chaque patient tout en reconnaissant l’importance de l’adaptation du système de soins à cette exigence éthique.

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